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Accueil » Le café de l’Ardèche, la renaissance d’une institution montilienne
On mange ou à Montélimar ?

Le café de l’Ardèche, la renaissance d’une institution montilienne

20 mars 2018

Facade du Café de l'Ardèche à Montéilmar
Aujourd’hui je prends mon clavier pour te raconter l’histoire du nouveau concept qu’est le Café de l’Ardèche. Après avoir entendu plusieurs sons de cloche, j’ai décidé de me rendre dans cet établissement pour me faire ma propre idée et te faire découvrir ce lieu.

J’y ai dîné, déjeuné, j’ai rencontré le chef Bastien Lahabitant ainsi que le directeur et propriétaire des lieux, Patrick Quard, avec qui j’ai eu beaucoup de plaisir à échanger. Et il m’a semblé tout à fait légitime d’insérer ce lieu dans la rubrique « on mange où ? » à Montélimar !

Présentation

Le Café de l’Ardèche, si tu es montilien depuis longtemps, ce nom te parle, tu y as même sans doute des souvenirs car c’est un établissement qui a fait partie intégrante du paysage urbain et ce depuis plus de 150 ans. Il a vu se succéder plusieurs propriétaires et gérants qui ont proposé différents types de cuisine, sous différents noms. C’est, après plus de trois ans de fermeture et de gros travaux de réhabilitation, q’un nouveau concept voit le jour en août 2017, sous le nom originel de Café de l’Ardèche.

Qui

Même si Patrick Quard m’affirme que ce lieu avant d’être le sien, c’est d’abord l’histoire d’une institution montilienne, l’établissement, tel qu’il est aujourd’hui, est imprégné de l’histoire de cet homme soixantenaire, cultivé, généreux et passionné d’art contemporain.

Il emprunte un parcours atypique, car après avoir travaillé dans le milieu de la restauration et de la banque, il reprend à 40 ans des études, et pas n’importe lesquelles puisque c’est sur les bancs de Science-Po qu’il atterrit avec l’ambition de passer le concours de l’ENA (École National d’Administration). C’est finalement celui de l’IRA (Institut Régional d’Administration) qu’il remportera, ce qui l’amènera à travailler dans la fonction publique territoriale.

Sa famille étant propriétaire historique du Café de l’Ardèche, il voit cet établissement fermer à plusieurs reprises, s’affaiblir et risquer même de devenir une chaîne de restauration, ou pire, autre chose qu’un restaurant. Cela l’attriste profondément, il a connu ce lieu à son apogée, c’est plus fort que lui, il ne peut le laisser perde son âme. Il rachète donc le fonds et décide de redonner ses lettres de noblesse au Café de l’Ardèche !

Il entame des travaux de rénovation arrêtés nets, car il apparaît que le lieu n’est plus aux normes. Il faut donc convaincre les investisseurs, le chantier est stoppé durant deux ans et c’est finalement après de gros travaux de réhabilitation que l’établissement tel que Patrick Quard l’a imaginé, ouvre.

Perspective de la salle de restaurant du Café de l'ArdècheSoucieux de respecter et préserver le passé, chaque pièce de mobilier fait référence à des tranches d’histoire du café ou à des propriétaires historiques du lieu. Les grandes toiles au mur sont des originaux provenant de sa collection personnelle (lors de mon passage principalement des toiles du peintre espagnol Ricardo Santamaria), il aimerait accrocher des œuvres provenant également de galeries ou directement d’artistes locaux, des photographies, des sculptures… En tant que passionné, il adore raconter l’histoire de ses œuvres et échanger avec ses clients.

« On a toujours besoin d’un plus petit que soi » morale de la fable de La Fontaine Le lion et le rat, traduite dans une sculpture de Victor Peter présente dans le jardin public de la ville. C’est aussi l’adage, la philosophie de Patrick Quard. Pour que cet établissement prenne vie, il a eu besoin de bien s’entourer, artisans, producteurs, fournisseurs, clients … C’est d’ailleurs cette statue qu’on retrouve sur l’identité visuelle du lieu.

Il m’affirme qu’il n’est plus à l’âge où il doit prouver quelque chose, « j’ai décidé de reprendre cette affaire alors, quitte à être esclave, autant me retrouver dans une prison dorée ! ».

Tu l’as compris, la Café de l’Ardèche, nouvelle génération n’est pas impersonnel, il est à l’image de son propriétaire, c’est un peu comme si « on venait manger dans ma maison» ! Et c’est cet esprit élégant et raffiné, tout en restant simple et décontracté, qu’il a souhaité insuffler dans ce nouveau concept.

Le lieu

Détail dans la salle du restaurant du Café de l'Ardèche La grande salle du restaurant qui peut contenir une centaine de couverts, se décline dans un style Art Déco avec des appliques lumineuses chinées, des boiseries murales provenant d’un château et de distingués fauteuils créés sur mesure par le designer italien Ricardo Rivolli. Le service est respectueux et soigné sans être trop guindé, avec un retour aux codes classiques de la restauration.

Dans cet établissement, tout a été pensé pour favoriser l’émotion et l’émerveillement du client. Le souhait de Patrick Quard est d’offrir une expérience particulière à ses convives, un moment suspendu où tout est fait pour leur faire oublier le quotidien le temps d’un repas. La satisfaction du client est recherchée et cela commence dès l’accueil chaleureux puis continue dans l’assiette, et ça c’est le rôle du chef !

 

La cuisine

Le Café de l’Ardèche dans sa nouvelle version, c’est aussi une rencontre avec un chef qui détermine l’orientation et la qualité. La cuisine proposée se classe dans la catégorie bistronomie. En cuisine c’est le chef Bastien Lhabitant qui est aux commandes d’une brigade de 10 personnes dont son second et des chefs de parti (entrées, viandes, poissons, desserts). Ce jeune chef de 28 ans, diplômé du lycée hôtelier Lesdiguières à Grenoble, a déjà travaillé dans plusieurs maisons étoilées en France mais également en Angleterre, en Norvège et au Vietnam. Il est également cette année finaliste du célèbre concours San Pellegrino Young Chef. Personne déterminée, le Café de l’Ardèche lui offre sa première place de chef. Un retour dans sa région natale qui semblait « couler de source». Il aime s’exprimer dans sa cuisine et le travail dans la trace des restaurateurs étoilés lui convient, car elle lui apporte une grande liberté de création notamment dans l’originalité des goûts et des associations inédites. Inspiré de ses voyages et de ses expériences, il propose ici des plats de brasserie revisitées, il cherche un équilibre sur sa carte qu’il change tous les deux mois. Bien évidemment, il utilise les spécialités locales qu’il intègre dans ses plats. Et ce qu’il aime par dessus tout, c’est optimiser un produit en le déclinant sous différentes formes.

« Ici on crée absolument tout » me confie Patrick Quard, même le pain, dont la recette a été élaborée en collaboration avec un boulanger montilien, qui arrive pré-cuit au restaurant. Un point d’honneur est aussi mis à travailler en maillage avec des fournisseurs locaux.

 

L’établissement et Montélimar

vue de la rue lorsque l'on se trouve dans la salle de restaurant du Café de l'Ardèche Ce restaurant est donc un lieu que le montilien doit se réapproprier, il doit « vivre au-delà de la restauration » et redevenir un point de rendez-vous et de rencontre. Un lieu pour déjeuner, dîner, mais aussi se retrouver entre amis autour d’un apéritif convivial. Dans ce but, dès les beaux jours annoncés, la grande terrasse va être installée et le service de limonaderie avec mises en bouche et tapas sera proposé. Il se chuchote même l’ouverture d’un espace glacier … ! L’objectif à terme serait d’ouvrir 7 jours sur 7, de 10h à 23h.

Petit à petit, les montiliens se réhabituent à ce lieu, une clientèle commence à se fidéliser et le bouche à oreille fait son chemin.

Mais ! Je te vois prêt à fermer cette page maugréant qu’au vu de la qualité proposée, cet établissement doit être bien trop cher et « prout prout » pour toi ! Et bien détrompe toi ! Il n’y a pas ici de clientèle type ! Toutes les catégories sociales sont représentées et Patrick Quard y tient : « le lieu et la cuisine proposée veulent parler à tous » ! A midi le menu du jour propose une entrée, un plat et un dessert pour 18,9 euros. Un tour de force pour de la cuisine semi-gastronomique ! Un menu « retour du marché » à 23 euros est proposé le samedi matin et le premier menu du soir est à 35 euros. On peut boire un verre de vin à partir de 3 à 4 euros, mais on peut aussi choisir une bouteille dans la vinothèque où certaines bouteilles atteignent plusieurs centaines d’euros.

 

Le regard de la Montilienne

Je suis très admirative du travail réalisé et de la persévérance pour redonner vie à ce lieu historique. Jeune montilienne, je n’ai pas connu cet établissement auparavant, mais j’entends régulièrement parler d’un passé fastueux pour la ville et on m’indique tel ou tel emplacement qui était celui d’un hôtel, d’un restaurant, d’un commerce. Bien souvent ce dit emplacement est en décrépitude ou bien c’est un projet totalement différent qui a pris le pas sur le passé. Et j’éprouve de la tristesse à ce que le patrimoine de la ville ne soit pas parfois mieux conservé. Si l’on part dans des considérations plus larges, la santé d’une civilisation est caractérisée par sa capacité à préserver son histoire et son patrimoine, lorsque ce n’est plus le cas, elle perd ses racines et part en cacahuètes ! Évidement l’histoire avance et le Café de l’Ardèche d’aujourd’hui doit écrire sa propre histoire mais, les différents clins d’œil de l’aménagement apparaissent comme des guides bienveillants, qui, je l’espère vraiment, porteront chance à cet établissement.

Le concept est unique, une cuisine semi-gastronomique en plein centre de Montélimar cela n’existait pas. Évidement on y mange bien, très bien même, les desserts sont délicieux, mais tu verras, le lieu amène à être exigeant et tu seras tenté de trouver la petite bête !

Ce qui mérite également d’être soulevé c’est l’âge du chef, à moins de trente ans, il fait partie de la génération Y, et son rapport avec les réseaux sociaux est facile, il sait les utiliser notamment comme support de communication grâce à sa page professionnelle Facebook ou à son compte Instagram. Cela confère une image dynamique et actuelle de sa cuisine, tout en étant un vecteur puissant de communication. Quand je te dis que la génération des trentenaires investit la ville !

Enfin il est agréable de se faire chouchouter, tout en profitant d’une cuisine de grande qualité, confortablement assis dans de beaux fauteuils, attablé à une jolie table nappée avec un serveur qui passe le ramasse miette avant de servir les desserts ! L’Art de vivre est ici pris au mot, et en ce qui me concerne, j’ai hâte que la terrasse ouvre pour y donner rendez-vous à mes amis. C’est vrai que la situation entre la gare et les allées provençales apparaît comme idéale.

Si tu ne connais pas encore le Café de l’Ardèche sous sa nouvelle forme, je t’invite à le découvrir et à l’apprécier à sa juste valeur. Fais moi part de ton expérience !

La montilienne

Infos pratiques :

Le Café de L’Ardèche
19, avenue Charles de Gaulle
26200 Montélimar
04 75 52 51 39

Site internet du Café de l’Ardèche
Facebook du café de l’Ardèche 

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Commentaires

  1. Francis BREBION dit: 23 août 2018 à 22 h 55 min

    bonsoir, je me permet de vous dire qu’en plus du patron, Patrick QUARD, et du chef cuisinier, Bastien LHABITANT, il y a un personnage assez remarquable car c’est lui qui est le maître de vos desserts. Il s’agit d’un jeune chef pâtissier (moins de 23 ans) du nom de BREBION Alan qui propose,dans un cadre de cohérence, au chef cuisinier les desserts de la carte (laquelle est renouvelée tous les 2 mois) ainsi que les desserts du jour. Ce jeune méconnu du grand public et assez timide propose, réalise, gère sa pâtisserie et gère ses apprentis. Je trouve regrettable que son nom ne soit pas mentionné dans vos articles.

    Répondre
    • La Montilienne dit: 12 septembre 2018 à 12 h 12 min

      Bonjour, merci de votre rajout. J’imagine que vous êtes le papa de ce jeune homme et j’ai peur que ceux qui vous lisent ici aient peur d’un manque d’objectivité dû à ce lien… Mais je le souligne effectivement, sans lien de parenté aucune je peux affirmer que les desserts du café de l’Ardèche sont excellents et emprunts d’une grande originalité.

      Répondre

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