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Accueil » Marie Russier, accompagnatrice de la « mourance » dans la Drôme
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Marie Russier, accompagnatrice de la « mourance » dans la Drôme

24 novembre 2020

Doula de la mourance en Drôme

J’ai aujourd’hui un immense plaisir à te parler d’une très belle rencontre que j’ai faite avec Marie Russier. C’est un honneur de te parler de cette femme au parcours riche, et de mettre en avant son merveilleux projet.
Je ne vais pas te mentir, j’ai un peu peur ! Peur car ce rendez-vous a été très fort, j’en ai même pleuré, c’est te dire (!), de telle sorte que je me demande comment je vais réussir à traduire à l’écrit l’intensité d’une telle rencontre…
Alors je me lance et je pose l’intention que cet article réussisse à te passionner, à réveiller en toi des émotions endormies, à te questionner, et, bien sûr, à éveiller chez toi l’envie, ou le besoin impérieux, de rencontrer Marie !

Je vais te parler de mort ; ce qui est génial c’est l’universalité de ce mot puisque tout le monde passe par là. Mais cela ravive aussi des fantasmes incontrôlables, des peurs ancestrales, des affolements insondables…
Dans le titre, j’utilise le mot de mourance  parfois utilisé, notamment par la thérapeute Lydia Müller, spécialiste de la fin de vie (livre : « La fin de vie, une aventure » Ed Dervy), pour créer un lien évident entre la naissance et la mort. Cela te donne un indice de la manière dont je vais te parler de la mort !

Mais avant de te partager le magnifique regard que Marie porte sur la fin de vie, et le projet qu’elle porte sur ce sujet, j’ai besoin de te raconter cette femme. Te raconter son histoire multiple, son histoire parfois chaotique mais toujours débordante de vie. Parce que pour évoquer la mort dans toute sa noblesse, il me faut avant te parler de l’énergie de la vie, de son rayonnement, de sa vibrance, et Marie en est un parfait exemple !



Une femme qui se révèle grâce à son enfant

Marie est mère de 3 filles et c’est la maladie de l’une d’elle qui va la bousculer. Elle le soupçonne, et ce, même avant la naissance de Coralie elle en a l’intuition : « ton enfant est malade, elle vient pour te réveiller ». Cette bataille de plusieurs années jusqu’à la greffe de sa fille va provoquer un vrai déclic chez elle. Je suis très admirative du cheminement de cette femme, et j’ai un respect immense pour son choix, puisque plus que de simplement accompagner son enfant malade, elle va décider d’emprunter le chemin sinueux et tortueux du « réveil » à elle-même. Elle va accepter que l’autre n’est qu’un miroir, et elle va donc se lancer à corps perdu dans un long et profond travail, jusqu’à toucher les racines inconscientes de son chaos révélé par le tsunami, sans doute nécessaire, de la venue de cette enfant. Elle va aller sonder ce que la maladie signifie du « mal à dire ».

Depuis Marie est une « apprenante compulsive » soutenue tout au long de son cheminement par un médecin atypique, Jean-Patrick Chauvin, Académie de médecine de l’Homme), qui lui propose de traduire en actes ce que la maladie désire lui communiquer : se découvrir, se développer est devenu une de ses raisons d’être !



Une fin de carrière qui inaugure le début d’une autre

Il est à noter qu’en parallèle de cette vie privée agitée, Marie est une soignante. Une infirmière qui deviendra à la fin de sa carrière de salariée, une cadre de santé. Cela confère une dimension particulière à ce qu’elle vit et ne manquera pas de colorer les projets qu’elle fait vivre aujourd’hui.

Psychopraticienne

Avant de partir en retraite, elle obtient une formation de 4 ans à la psychanalyse. Maintenant déchargée de ses fonctions de soignante, elle a ouvert son cabinet de thérapeute à Donzère.
Souvent on me parle de légitimité, de diplômes, de niveau d’étude… Pour moi la légitimité c’est ton parcours, ton expérience, ton engagement, ce qui te fait vibrer, ce que tu fais vivre à travers toi, et sincèrement je me fiche de ton parcours académique, sauf à mieux comprendre qui tu es ! Alors Marie, riche de son histoire, de ses rencontres, des projets qu’elle a entrepris, est pour moi une thérapeute à qui j’aimerais faire appel si le besoin s’en faisait sentir !

Lors de nos échanges et avec les outils que j’ai dans ma besace, j’ai pu rencontrer et savourer les talents et les dons de Marie. Je peux t’affirmer que c’est une puissante thérapeute holistique en formation perpétuelle sur elle-même, qui sait se brancher sur ce qui est invisible, sur l’énergie de vie de ses clients pour la transformer !

La maison de Lionel

Marie était infirmière et pour donner vie à un projet qui lui tenait à cœur, elle a passé un diplôme de cadre de santé afin de créer et de diriger la maison de Lionel.
En effet, dans les années 90, elle accompagna la fin de vie de son cousin sidaïque, qui s’appelait Lionel. A cette époque, malheureusement, nombreuses étaient les personnes dans le cas de son parent… Ce dernier regrettait amèrement que ses amis ne puissent pas bénéficier, face à la mort, des conditions que Marie lui offrait. Ils imaginèrent alors ensemble une maison qui puisse accompagner les mourants. Lionel ne la vit pas mais fit promettre à sa cousine de la créer.

C’est ce qu’elle finit par faire en 2011 au Teil. Un travail de titan pour elle qui n’était alors qu’une infirmière. Elle s’appuie sur une grande association humanitaire et s’occupe de l’entièreté du projet, de la création (administratif, financier, architectural…) à la direction.

L’aventure a duré deux ans, Marie est consciente d’avoir fait toute les erreurs d’une jeune directrice, et le projet qui était économiquement financé par plusieurs entités, a capoté.

J’ai eu la chance de lire le livre de Marie et ainsi de découvrir les histoires des mourants et de leur famille ayant eu la chance de bénéficier d’une chambre à la maison de Lionel, c’est bouleversant d’humanité et de beauté.

La conviction spirituelle de Marie Russier, est que la vie n’est qu’énergie, et que le but ultime de chaque Être humain serait de la transformer et de la monter en fréquence vibratoire. Ce qui explique d’une part le rôle de Marie en tant que thérapeute : durant la vie terrestre, accompagner les énergies des personnes, les aider à la monter en vibration. Et d’autre part, le rôle que Marie est en train de prendre dans l’accompagnement des personnes en fin de vie. Sa mission est que la mort ne soit plus perçue comme la fin de la vie, mais juste comme un passage, une transformation ultime de cette énergie vibrante, sortant de son enveloppe charnelle pour aller expérimenter une autre dimension.



Son projet autour de la fin de vie dans la Drôme

Tu l’as bien compris en lisant ci-dessus, la vie de Marie Russier a toujours fleureté avec la mort. Est-il nécessaire en plus de souligner que sa maman décède quand Marie n’avait que 14 ans ? Les fiançailles avec ce lien se trouvent sans doute dans sa vie de maman, lorsqu’elle jongle sans cesse avec l’angoisse de perdre son enfant. On peut voir un mariage avorté avec la maison de Lionel, mais qui lui a permis de faire vivre en elle cette conviction que son rôle se trouve dans l’accompagnement du mourant et de sa famille.
Elle peut maintenant entamer une relation saine et emprunte d’une grande sagesse dans le projet qu’elle porte, qui est d’accompagner les personnes mourantes, mais également de former des soignants à cet accompagnement spirituel.

Un accompagnement spirituel

Pour elle la mort n’est qu’un passage énergétique hautement spirituel. La spiritualité c’est transcender les expériences humaines et leur donner un sens. Et c’est ce qu’elle veut faire passer comme message au moment de la mort.

1 – L’énergie vitale, l’énergie d’Amour

Formée aux côtés de Lydia Müller, Marie aime comparer la mort à la naissance : accompagner la mort c’est finalement être une accoucheuse de la vie dans l’au-delà. Le corps n’est finalement qu’un vêtement dans lequel une énergie déjà existante dans l’invisible vient s’incarner un temps pour ressortir ensuite vers d’autres dimensions. La naissance et la mourance sont deux étapes d’une intensité folle car l’énergie est alors pure et percutante.

Spirituellement on peut considérer que l’énergie pure est Amour. Ainsi, à la naissance comme lors de la mourance, le shoot d’Amour est immense.
Marie parle d’ailleurs volontiers de « douche d’amour » que donne le mourant à son entourage au moment fatidique. Elle évoque la puissance du moment, et sincèrement tu n’as qu’une envie c’est être présent lors de ce moment ultime, magique !

2 – Redonner la juste place à la mort

Dans nos sociétés, la mort porte de nombreuses peurs et fantasmes terrifiants. On l’associe au mal, à la souffrance, à la douleur, à la déchéance, à la maladie.
La volonté de Marie est donc de restaurer sa juste place à ce qu’on nomme la mort. La percevoir comme une étape ultime du développement personnel, un beau passage vers un autre paradigme.

3 – Reconsidérer la personne en fin de vie

La personne en fin de vie est extrêmement fragile mais aussi extrêmement puissante. Le mourant offre un avant-gout de ce qu’est l’énergie pure ; si proche du but l’énergie s’intensifie, le mourant est un pont entre la vie charnelle et l’après. Face à la mort l’Être devient grand. Pour Marie, entourer d’Amour un Être au seuil de sa vie, semble lui faciliter le passage de la petite à la grande Vie.

Marie a donc cette envie d’accompagner la mourance, mais c’est aussi sa volonté de transmettre et de former des accompagnants. Car comme tu le comprends, il faut être prêt à recevoir le dernier souffle de quelqu’un, c’est pas rien ! C’est une posture chargée de sens et lourde d’intensité, il faut être préparé à pouvoir revêtir une présence digne, belle, noble.

Apprendre à avoir une posture d’acceptation, car ce qui se déroule est plus grand que soi, et demande juste une présence humble et bienveillante. Il faut être un peu comme initié en fait ! Et c’est une telle formation que Marie est en train de préparer.


Accompagner le soignant

Les personnes à former en priorité sont les soignants déjà au contact de la mort et qui savent prendre en charge la douleur, mais qui sont encore peu préparés à accompagner spirituellement la mort. C’est accompagner le soignant à écouter sa propre énergie et à apprendre à guérir ses propres souffrances pour qu’ils puissent totalement investir son rôle d’accompagnant.

c’est apprendre à :

  • recevoir la parole
    C’est apprendre à écouter et à apaiser le mourant pour l’aider à poser ses valises afin de délester son âme.
  • Être dans la gratitude
    C’est apprendre à savourer et à remercier ce qui se joue.
  • Être dans la présence, et dans l’intention
    C’est être là, dans le silence.

C’est finalement aider le soignant à acquérir une vision spirituelle de l’accompagnement en fin de vie, car il doit aussi pouvoir éventuellement pallier au manque de travail intérieur du mourant, afin de permettre à l’âme de trouver une forme de légèreté et de sérénité.
Mais pour que le soignant puisse totalement recevoir le mourant, il faut qu’il soit d’abord capable d’écouter et de guérir ses propres souffrances. Il faut nettoyer sa maison pour être prêt à recevoir !
Voilà le défi de Marie qui caresse le secret ultime de former une équipe pouvant accompagner les personnes à mourir chez elles, dans leur environnement.

J’ai une profonde gratitude d’avoir rencontré Marie, et d’avoir réussi à saisir, je crois, l’intensité de son message.
C’était une rencontre bouleversante et belle, je ne peux que te conseiller Marie comme thérapeute ou/et comme accompagnante de fin de vie, si tu es touché de près ou de loin par la mort d’un proche. Je suis persuadée que c’est un cadeau magique à offrir à l’Être en fin de vie et à ses proches.

Peut-on dire que ce sujet est actuel ? La mort est, et sera toujours, mais je pense qu’il y a aujourd’hui une urgence à repenser la fin de vie, à y déposer plus de sens.
Je rejoins Marie sur le fait que plus tu auras fait grandir ton âme et ton énergie durant ta vie, plus ta fin de vie risque de monter en puissance et de propulser correctement ton âme dans l’autre dimension !
Je vais te quitter sur un questionnement que propose Marie dans son livre : « Passer sa vie à élargir notre conscience, cela aiderait-il à ce que la vieillesse ne soit plus une déchéance mais une sagesse ? »



La Montilienne

Informations pratiques :

Marie Russier
Cabinet de Psychothérapie
50 Chemin des Grès
26290 Donzère
06 09 86 57 82
Page professionnelle Facebook
Email de Marie Russier

« Stratégies du Destin » de Marie Russsier, Ed Sydney Laurent
Livre épuisé, en vente chez l’auteur – 15,90€

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